Les morts
Tous les morts sont un seul mort,
tout mort est tous les morts.
Chaque mort est une métonymie ensevelie.
La splendeur dorée des églises
me dit que Dieu a ordonné
que le paradis soit d'or,
lui qui a tant aimé faire
les choses terrestres à l'égal des choses divines.
Ou l'homme est-il seulement à Son image et ressemblance ?
Et l'enfer est-il à l'image et ressemblance de la terre ?
Là, dans cette splendeur dorée,
sont mes morts,
silencieux, étonnés
sans comprendre combien douloureuse
était cette soi-disant vie.
Tradução: Manuela Colombo
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